Shinobi Memories
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 L'ombre du désespoir...

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3 participants
AuteurMessage
Yoko
Nidaime Amekami
Nidaime Amekami
Yoko



Feuille de personnage
Expérience:
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Modus Operanti: " votre tirade préférée ici "

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MessageSujet: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptySam 3 Juil - 9:14

~Rôliste~


Nom(facultatif): Ookami

Prénom(facultatif): Tsumetai

Age: 17 ans

Temps depuis lequel vous avez commencé le RP: 2 ans et demi

Pays: France

Comment avez-vous connu le forum: Par moi

Qu'es-ce qui vous a attiré sur notre forum? Moi *ZBAAAAAAAAAF*

Une suggestion? Il est tellement moche qu'il faudrait le refaire tout entier. Les admins sont vraiment des endouilles. Surtout ceux d'Ame.



~Personnage~


Nom: Alighieri.

Prénom: Yoko

Surnom(facultatif): Wish

Age: 146 ans

Grade désiré: Chef d'Amegakure


Descriptions physique:

Bien que d’un âge avancé Yoko conserve les traits d’une femme d’environ vingt huit ans. Sa silhouette voluptueuse n’existe que dans l’unique but d’attirer les hommes. Aillant toujours voulu avoir un corps comme les autres elle ne s’en ait donc jamais plainte. Sur son visage rond se trouve de fine et douce lèvre qui attire le regard. Lorsqu’on les embrasses il est possible se sentir un léger goût de vanille. Ses grands yeux rêveurs et mystérieux son d’acier, semblable à deux petits miroirs reflétant la réalité autour d’eux. Son regard est pénétrant, donnant l’impression que ceux-ci vous fixent en permanence. Il en émane une nature envoûtante qui pourrait déstabiliser plus d’une personne. Ils sont ornés d’une longue et fine paire de sourcil noir accentuant son côté mystérieux. Elle possède une épaisse chevelure d’ébène lui arrivant jusqu'eu milieu de la nuque. Bien qu’ondulant légèrement, la demoiselle. Ils varient d’un noir profond à un noir bien plus clair aux reflets bleutés en fonction de l’éclairage. Elle est d’une taille plutôt moyenne allant sur le mètre soixante-dix. Sa peau aussi pâle que la neige semble refléter les rayons de la lune pour apparaître d’une pureté sans précédent. Les courbes de son corps sont parfaitement dessinées que se soit de ses hanches, de ses cuisses, de ses fesses ou bien de ses seins. Le seul défaut physique qu’on pourrait lui accorder viens de d’entre ses omoplates d’où apparaît une courte marque onduleuse d’une couleur argentée. Sa fine musculature laisse à penser qu’il pourrait s’agir d’une femme fragile. Tout en elle ne semble qu’être que douceur et compassion. Il est difficile de l’imaginer guerroyer. Cependant derrière ces formes incitent au bien au fantasme qu’à la convoitise se cache une créature d’une infamie sans précédent. Cette apparence qui fait d’elle une merveille n’est que pure facétie. Il ne s’agit en réalité que d’un simple costume. Pour preuve, son sang est de la même couleur que l'encre. Son corps habitué depuis des décennies au climat glacial du pays de la neige ne parvint désormais plus à faire face à la chaleur. Sur une exposition prolongée sa peau finit par se craqueler, voir par éclater à certain endroit. A la longue un tel climat pourrait avoir raison d’elle.

Côté vestimentaire la demoiselle n’apprécie guère de s’encombrer de tenu trop voyante. Bien que n’aillant aucune notion de pudeur elle se contente la plus part du temps de porter des ensembles léger. Toujours basé sur des couleurs sombres lorsqu’il s’agit de se faire belle Yoko se contente de porter une longue robe en soie noire laissant son dos à nu ainsi qu’une paire de gants en tissu sombre lui recouvrant les avants bras. Le contraste avec la couleur de sa peau à généralement pour effet de faire ressortir celle-ci. Elle porte alors au pied d’élégant mocassin en cuire noir. Le plus clair du temps vous la verrez déambuler pied nu sur les toits du village, ornée d’une large T-shirt noir découvrant ses épaules. Les manches son relier à celui-ci par des attaches en cuire. Elle portera également une simple jupe sombre lui arrivant jusqu’au bas des cuisse. Lors des voyages elle se couvre d’une longue cape à capuchon noir, ainsi que d’un pantalon ample et une tunique sans manche. Une paire de gants en cuire le recouvre les mains tandis que de longue botte faite de la même matière lui arrive jusqu’au dessous des genoux. Cette tenue lui sert principalement lorsqu’elle ne peut plus masquer sa véritable apparence. Elle ne porte jamais d’arme sur celle ce qui accentue son soit disant côté inoffensif. Ben que fasciné par la beauté des bijoux elle les trouve totalement superficiel. Elle se contente simplement de porter autour de son cou un pendentif d’argent en forme de croissant de lune avec les initiales « Y.A » au dos.


Description mentale:

De part sa nature rêveuse et lunatique il est particulièrement difficile de cerner Yoko. Il est généralement impossible de savoir ce qu’elle pense. Ses réactions son souvent décalée par rapport au contexte de la situation. Et pour cause la demoiselle semble enfermée dans son propre monde. Vivant dans le passé elle n’a de cesse de me remuer en permanence, repensant régulièrement à toute la souffrance qu’elle a endurée au cours de sa longue existence, à tout ceux qui sont mort pour elle. Son esprit n’est que regret et déception. Elle possède en penchant particulièrement prononcé pour la solitude même si comme tout être vivant elle a besoin de contacte avec les autres. Bien qu’à la tête du village de pluie la population ne sait que peu de chose sûr elle. Tu natures extrêmement discrète elle a su s’entourer d’un voile de mystère. Elle ne se montre jamais en publique, préférant laisser parler l’ange de Dieu en son nom. De part tout ce qu’elle a vécu la simple notion de guerre suffit à l’écoeurer. Elle fera souvent tout pour éviter le combat à moins qu’il faille sauver un de ses proches. A partir de là elle serait prêtre à donner sa vie sans la moindre hésitation. Toutes les personnes l’aillant connue étant morte à présent le fait de perdre encore une personne qu’elle aime la terrifie plus que tout. Il s’agit d’ailleurs de sa plus grande faiblesse, car bien qu’aillant peu d’amis elle s’y attache particulièrement. Loin d’être stupide sa longue expérience de la vie lui a apprise à se méfier de tout le monde. Elle possède un grand savoir littéraire et diplomate qui pourrait en surprendre plus d’un. Loin d’être une manipulatrice assermentée il lui arrive d’utiliser son physique avantageux pour séduire son prochain même si le fait d’y avoir recours la dégoûte. En effet bien que satisfaite de posséder un corps si angélique elle ne cherche jamais à oublier se qu’elle est vraiment. A ses yeux, elle n’est n’y plus ni moins qu’un monstre, une abomination de la nature méritant tout juste d’existé. Bien que nombreux sont les personnes qui on su l’accepter malgré tout, elle n’est toujours pas parvenu même après toutes ces années à s’accepter elle-même. Un de ces rêves serait de devenir une personne normale afin de vivre et mourir aux côtés de ceux qu’elle aime. En dehors de Konan la seule personne à la connaître vraiment se prénomme Aiko. Bien qu’incroyablement amoureuse elle continue de lui cacher la vérité la concernant, craignant que celui-ci ne la rejette.



Histoire:

Me croiriez vous si je vous disais que je viens d’une autre époque, d’un temps depuis longtemps révolu ? Que j’ai vécu des choses uniques que le simple commun des mortels ne saurait imaginer. Et que malgré cela je ne sache toujours pas pourquoi. Pourquoi le monde s’en va ainsi ? Pourquoi doit-il y avoir tant de souffrance ? Pourquoi suis-je une telle monstruosité ? Pourquoi suis-je né ?

Tout commença il y a plusieurs décennies. En ce temps là, le monde n’avait rien à avoir avec ce qu’il est à présent. On ne parlait que très peu des conflits entre les clans. Nombreux sont ceux qui pensaient qu’en les ignorant ils finiraient par passer à côté. Ceux-ci n’avaient qu’à s’en prendre a eu même au moment de compter les morts, car personne ne viendrait les aider. Les notions d’alliances et de solidarités étaient parfaitement abstraites. On ne pouvait compter que sur sa propre famille quand celle-ci ne cherchait pas à vous poignarder dans le dos. C’était le temps des guerres silencieuses. Par chance je suis né dans une région coupée du monde. Par delà les montagnes enneigées de Yuki se trouvait un petit village du nom de Deten. Le jour de ma naissance, tout le monde s’apprêtait à me recevoir. J’allais devenir la première enfant fille de la famille et parallèlement la petite sœur de deux frères. Le médecin du village venait d’arriver tandis qu’okaasan accouchait. Evidemment je ne me souviens de rien, mais un homme mal avisé me raconta qu’au moment ou je sorti du ventre de ma mère le docteur poussa un cri d’effroi avant de laisser tomber. D’humain je n’en possédais que la physiologie, le reste n’étant qu’impureté, qu’immondice… Dès qu’ils l’apprirent les villageois se réunir pour savoir s’ils devaient me brûler ou non. Mes parents me défendirent contre tous ceux qui cherchaient à me faire du mal. Bien qu’étant ainsi, ils m’aimaient comme leur fille et non comme un monstre. Les villageois acceptèrent de me laisser en vie à condition que je sois étroitement surveillée. S’il arrivait le moindre malheur, la moindre maladie on me trancherait la gorge sur le champ. Ainsi continua la vie, bien que ma malédiction ne s’arrêtait point là. Lorsque je vins au monde otousan entrait dans sa trente huitième année de vie. Il s’agissait d’un homme dans la force de l’âge. Le temps passa ; des cheveux blancs apparurent sur son crâne, j’apprenais tout juste à marcher. Mes frères devinrent des hommes, j’arrivais tout juste à manger par moi-même. Mon apparence n’avait que légèrement changée. Quand on baissait la tête on ne voyait qu’une gamine de quatre ans alors que je vivais sur cette terre depuis une quinzaine d’hiver. Vous l’aurez compris en plus d’être un monstre je ne vieillissais pas comme tous les autres. A l’époque mon esprit n’était pas assez développé pour que je puisse me rendre compte de ma situation. Nous enterrâmes mes parents tandis que j’atteignais la conscience d’une enfant de huit ans. Je commençais à comprendre, et l’avenir m’effrayait.. Je n’étais que l’ombre naïve d’Ibara

Il devenait désormais impossible de tenir les villageois. Un fléau venait de ravager le bétail mettant ainsi en péril la survit des habitants. La faute fut tout de suite rejetée sur moi. La plupart pensaient que ma peau renfermait multitude de maladie. L’un d’entre eu sorti un poignard. Un de mes frères fut blessé en voulant me protéger. Nous fûmes obligés de quitter le village pour rejoindre une contrée reculée. Mes frères décidèrent de se séparer pour mener chacun leur vie de leur côté. Nous partîmes moi, mon frère aîné et sa fiancée pour les terres du nord. Là, au cœur des montagnes enneigées se trouvait la fantastique capitale de Tenkyuu. Je n’oublierais jamais mon émerveillement lorsque je vis pour la première fois ces immenses remparts immaculés. Les habitations s’entassaient les unes sur les autres dans des crevasses à l’abri du froid. Nous, nous installâmes dans les quartiers ouest, réservé aux personnes à faible revenue. Ni-sama m’interdisait de sortir à l’extérieur. Il craignait qu’en voyant mon apparence, les habitants de la cité cherchent également à s’en prendre à moi. Je l’écoutais du moins à première vue. Je passais mes journées plongées dans les livres. Je ne trouvais que cette solution pour m’évader. Aillant l’apparence d’une enfant de dix ans mon esprit ne se développait que lentement. Mais rien ne m’empêchait de l’aiguiser en apprenant toujours plus. Lorsque la nuit tombait je quittais le foyer en cachette en me couvrant d’une longue cape à capuchon. Je ne supportais plus de rester enfermée entre ses murs. Il me fallait de voir le monde. Je voulais savoir ce qu’il se passait par delà la fenêtre de ma chambre. C’est donc sous un clair de lune glaciale que je partais déambuler dans les rues telle une âme en peine. Les quartiers du centre bondaient d’activités jusqu’aux heures les plus tardives. Je me contentais de regarder la plus part du temps du haut de ma petite personne. Les habitants ne prêtaient guère attention à moi. A leurs yeux je ne faisais que partie du décor. Il m’arrivait souvent de m’asseoir sur le toit d’une habitation et d’observer tout en rêvant. J’imaginais comment serait ma vie sans cette malédiction. Je m’imaginais à la place de cette femme aux cheveux bruns qui marchait en toute confiance au milieu de la foule. Lorsque les premiers rayons de l’aube se pointaient à l’horizon je me dépêchais de retrouver ma chambre pour aller réveiller mes neveux. Tout juste rentrée je languissais déjà de la prochaine nuit. Je demeurais inquiète pour ce qui s’agissait de mon avenir. Ni-sama commençait lui aussi à se faire vieux. Et je ne voulais pas que ses enfants soient à leur tour obligés de s’occuper de moi. Depuis ma naissance tout le monde se montrait doux et affectueux envers moi. Mais je me rendais bien compte que cela leur causait plus de problème qu’autre chose. Une partie de moi ne voulait pas leur causer de tort, tandis que l’autre redoutait de se retrouver seul. . Je ne possédais que peu de choses dans cette petite existence. Ma famille ainsi que mes rêves. Cela me suffisait amplement. Je ne voulais pas que cela change. Je n’étais que l’ombre rêveuse d’Ibara.
Puis vint, sept ans plus tard cette terrible période de la vie que les humains appelaient l’adolescence. Apparemment même les monstres de mon espèce ne pouvaient y échapper. Mes neveux m’en avaient beaucoup parlés pour tous être passés par là. Je n’imaginais pas qu’il puisse s’agir de quelque chose d’aussi affreux. La douleur tiraillait chaque partie de mon être. Les bouffées de chaleurs me donnaient des vertiges sans parler des hormones qui me rendaient émotionnellement instable. Je ne parvenais plus à dormir tant mon esprit se noyait dans des océans de rêves et de cauchemars. Je ne cessais de remettre en question le pourquoi du comment en cherchant à comprendre le but de mon existence. Il m’arrivait de perdre la vue pendant plusieurs jours avant de la retrouver en ne voyant plus qu’en négatif. Un étrange désir naquit en moi. Une sensation de manque perpétuelle rongeait mon esprit. Comme si un vide venait de naître et qu’il me fallait à tout prit le combler sans que je sache avec quoi. Cette faim ne cessait de croître ce qui me rendait agressive. Ma famille ne savait plus quoi faire je les voyais s’inquiéter ce qui rendait mes émotions encore plus instable. J’envisageais de partir loin pour ne plus les faire souffrir. Je pensais avoir provoquée assez de problème. Seul Ni-sama, du haut de son âge avancé, restait impassible. On aurait dit qu’il s’attendait à faire face à une telle situation. Il arrivait à trouver les mots pour me calmer la plupart du temps. Sans que cela soit réellement efficace. Aillant pratiquement perdu le sommeille, je me remis à sortir en cachette la nuit. Plutôt que de traîner en ville, je m’éloignais le plus possible de celle-ci. Je parcourais en courant, plaine et montagne pendant des heures. Il me fallait à tout prix dépenser le surplus d’énergie qui s’entassais en moi. Je ne connaissais pas les origines de cette hyper activité comme du reste d’ailleurs. Mais seul le fait de courir dans la nuit parvenait à me calmer. Une fois à bout de souffle, j’usais de mes griffes pour m’installer sur un rocher puis observait les étoiles à me posant d’innombrable question sur les mystères du monde. Ces escapades nocturnes me permirent de me remettre en question à plusieurs reprises. J’appris à prévoir mes crises pour mieux les contrôler par la suite. Mes problèmes s’arrangèrent petit à petit sans pour autant disparaître. Les années passèrent et je me rendis compte cessait de grandir, m’emprisonnant dans cette forme juvénile. Je n’étais que l’ombre angoissée d’Ibara.

Très vite un malheur que personne n’aurait soupçonné éclata au sain du pays ; la guerre ! Je revenais du pic d’Okane quand je pus distinguer un épais nuage noirâtre s’élever depuis la cité. Je m’arrangeais pour rentrer aussi vite que possible. La peur, au ventre, je craignais le pire pour ma famille. Je courais entre les bâtiments en flamme jusqu'à rejoindre le quartier ouest. Je ne cherchais plus à me cacher tant la peur me possédait. Le vent renvoya mon capuchon en arrière et une femme hurla en voyant mes cornes. De nombreuses traces de combat parsemaient les rues répandant par l’occasion leurs lots de cadavres. Je dus à plusieurs reprise fermer les yeux pour ne pas entrevoir les plus mutilés. On pouvait entendre diverses explosions retentir depuis le centre ville. De la glorieuse cité de Tenkyuu il n’en restait plus que des cendres. Personne n’aurait imaginé qu’une telle horreur puisse se produire. Les larmes aux bords des yeux, j’arrivais devant chez moi en découvrant la maison intacte avec soulagement. J’ouvrais la porte pour découvrir toute ma famille en train de s’afférer à préparer leurs affaires. Je ne pus hélas échapper aux remontrances de Ni-sama pour avoir quitté le foyer en pleine nuit. Il m’informa qu’un des seigneurs féodaux du pays de la foudre avait engagé plusieurs clans pour prendre le contrôle de la capitale. Alors que nous nous apprêtions tous à partir nous fûmes balayés par un torrent de flamme. Les murs volèrent en éclat. Je senti le feu brûler chaque parcelle de ma chair. Je souhaitais mourir le plus rapidement possible pour en finir une bonne fois pour toute. Plus de crise d’angoisse, plus d’inquiétude pour l’avenir, plus de souffrance, plus de faim. Juste la mort… Cependant celle-ci ne voulut point de moi.

Je repris conscience allongée sur le dos au milieu de la neige. Je ne voyais rien. Une odeur de mort et de chair calcinés parvint à mes narines. Je ne tardais pas à comprendre qu’il s’agissait de moi. Je ne parvenais plus à bouger. Je ne sentais plus mon bras gauche ainsi que mes jambes. La moindre parcelle de ma peau calcinée me faisant atrocement souffrir. Je parvenais à peine à respirer. La moindre inspiration s’accompagnait d’une série de hoquettement et de spasme. De la cendre venait de s’installer dans mes poumons. De ma main valide je cherchais à tâtons. Il me fallait quelque chose à laquelle m’accrocher. Un bout de bois aurait fait l’affaire. J’ignorais combien de temps il allait me falloir pour mourir. Ma main finit par rencontrer un objet de petite taille. Je n’aurais pû dire de quoi il s’agissait exactement. Une sorte de petit bijou attaché à une corde. Je senti le chagrin m’envahir. Mes yeux brûlés ne semblaient plus capables de pleurer. Alors que je croyais que ma vie s’achèverait dans un océan de tourment des bras me soulevèrent avec douceur. J’ignorais ou l’on m’emmenait et je m’en moquais du temps qu’on m’arrachait à cette souffrance. Je senti une aiguille s’enfoncer dans ma nuque m’envoyant rejoindre les bras de Morphée. Celle-ci fut rapidement balayée par les démons des cauchemars et de la peur. Alors que les lueurs de l’aube resplendissaient sous mes yeux les limbes quant à elles m’attiraient vers le fond. Une main éthérée vint me caresser le visage. Je sentais la pureté de ses ténèbres se glisser jusque dans l’essence même de mon âme. Les flammes devinrent d’un bleu nacré puis engloutir tout autour de moi. Mon corps vola brusquement en éclat. Je me réveillais en hurlant. Je n’étais que l’ombre perdu d’Ibara.



Un survivant me découvrit parmi les décombres puis me porta jusqu’au village voisin. De là, des médecins me prirent en charge. Au début personne ne su ce que j’étais réellement tant le feu avait consumé ma chair. Ce ne fut qu’en voyant la couleur de mon sang qu’ils comprirent. Après diverse opération intensive ainsi que de nombreux cataplasmes appliqués à ma personne, ma vie ne fut plus considérée comme en danger. Du moins ce qu’il en restait car les médecins ne purent rien pour les parties arrachées… Mon cas faisait de nombreux débats au sain de la colonie. Je le sus de mon soit disant sauveur, Kita. Il venait fréquemment me rendre visite pour prendre des nouvelles de moi. En réalité il s’agissait de celui qui parlait le plus. Je me contentais seulement de l’écouter de temps à autre. Je n’avais plus le cœur à vivre. Ma famille perdue, je ne voyais plus de raison à mon existence. Je risquais de devoir la passer sur ce lit. Il ne me restait même plus mes yeux pour pleurer. Je me retrouvais prisonnière de moi-même. Le moindre avenir ne pouvait être envisagé. Cette idée m’écoeurait plus que tout. Je pensais à plusieurs reprises de me donner la mort. Mais mon état ne me permettait guère de tenter quoi que ce soit. Je n’arrivais même plus à me nourrir par moi-même. Kita se portait généralement volontaire pour m’aider. Je ne comprenais pas pourquoi il se montrait si gentil malgré ma différence. Que pouvais-je bien lui apporter ? Je l’ignorais, mais je savais que sa présence me réconfortait ; qu’elle m’aidait à ne plus me sentir seul. Plus tard, un des docteurs me raconta que Kita ne possédait également plus de famille. Lui aussi cherchait un moyen de reprendre goût à la vie. Le fais que je sois devenu un monstre décharné l’importait peu du temps que je continuais d’exister. Je finis par comprendre que le fait de m’aider lui permettait de fuir sa réalité et ainsi ignorer sa propre souffrance. Il devait également s’y trouver une part de pitié…

Bien que sachant cela, je continuais de l’écouter car je ne souhaitais pas me retrouver seul. Je lui répondais de plus en plus fréquemment. Nous avions besoin l’un de l’autre. Très vite il se rendit compte que je faisais preuve d’un savoir bien développer pour une gamine de mon âge. Peu de personne en dehors des médecins (qui avaient pour la plupart quitté le village) et Kita connaissaient mon secret. Aux yeux des autres je n’étais qu’une pauvre enfant brûlée vive condamnée à rester dans un lit jusqu'à la fin de ses jours. Mais lui savait ce que je valais réellement. Je pris le risque de tout lui raconter. D’habitude si bavard il resta sans voix lorsqu’il apprit mon âge. Cependant il m’accepta malgré tout. Les mois passèrent. A l’extérieur la guerre exhumait ses flots de déraison. On ne parlait plus que de mort. J’appris à mieux me servir de mes autres sens. Ma manière de percevoir le monde fut bouleversée lorsque je découvris que je pouvais retrouver n’importe qu’elle personne. Il me suffisait de la sentir la vie brûler en elle. Avec le temps je finis par parvenir à deviner la présence d’une personne avant même que celle-ci n’entre dans ma chambre. Je m’amusais de temps à autre à souhaiter la bienvenue à Kita sans lui laisser le temps de se présenter.

La nuit de mon anniversaire, alors que je dormais profondément dans mon lit, je senti une main se poser sur mon épaule. Je me réveillais en sursaut m’imaginant tout de suite le pire. Heureusement il ne s’agissait que de Kita que je reconnu grâce à son aura. Il m’enroula dans une couverture avant de me porter jusqu'à l’extérieur. Je soupirais de soulagement à sentant le vent glisser sur mon visage. La grande noctambule en somme que j’étais reprenait petit à petit conscience. Bien que devenu aveugle j’imaginais parfaitement le firmament s’étendre telle une bande scintillante et intouchable au sommet du monde. Je me sentais si insignifiante dans ce corps anémique. Je récupérais plutôt bien de mes brûlures. Après une longue demi-heure de marche à travers la montagne Kita finit par s’arrêter. Nous, nous installâmes contre ce qui semblait être un rocher. De grande rafale de vent m’indiquèrent que nous, nous trouvions en hauteur. Sans doute près d’un précipice. Au loin retentissaient les échos plaintifs d’une meute de loup hurlant à leur confrère. Cette clameur raisonnait à mes oreilles telle une douce symphonie. Le retirait ma couverture pour sentir l’air glacé glisser sur ma peau. Le froid ne pouvait m’atteindre. Kita semblait étonnement silencieux. Je l’imaginais en train de rêvasser, les yeux rivés vers le ciel. Je le considérais à présent comme tout ce qui restait de ma propre famille. Je le voyais à la fois comme un ami, un frère et un père. Il attrapa mon poigné puis le leva devant lui de sorte à pouvoir parfaitement discerner les griffes qui me servaient de doigts. Je baissais la tête, honteuse de mon état. Quelque chose de froid se posa sur la paume de ma main. Je refermais machinalement mes griffes dessus sans savoir de quoi il s’agissait.

-Tu le tenais fermement dans ta main le jour ou je t’ai trouvé. C’est un pendentif d’argent en forme de flocon de neige. Je ne sais pas ou tu l’as trouvé, mais il appartenait à ma petite sœur Yoko. Les initial à l’arrière de mente pas. Mon père lui avait offert pour son douzième anniversaire. Elle y tenait tout particulièrement. Je pense qu’elle doit nous observer d’où elle se trouve. Et je pense qu’elle sait que tu en as besoin plus que n’importe qui d’autre.

La gorge nouée par cette révélation, je ne parvenais à prononcer le moindre mot. Il mettait impossible d’exprimer mes émotions ainsi que toute la gratitude que j’éprouvais envers lui. Quelque chose de chaud se mi alors à couler le long de mes joues. Je m’essuyais d’un revers de la main avant de me rendre compte qu’il s’agissait de larme. Je pleurais à nouveau… Mes yeux avaient parlés à ma place. Je n’étais que l’ombre pleureuse d’Ibara.

Je fus brusquement alertée par mes sens qui m’avertissait qu’un groupe une trentaine d’homme se dirigeait vers nous. Faisant aussitôt part de mon appréhensions à Kita. Nous partîmes sur le champ alerter le village. Hélas celui-ci se trouvait déjà assez loin devant nous. Une dizaine de retardèrent arrivaient derrière nous. Prit des deux côtés nous ne pouvions que nous cacher. Des éclats de voix se firent entendre. Ceux-ci se rapprochaient de plus en plus. Je conseillais à Kita d’aller de nous mettre à l’abri le plus rapidement possible. Haut lieu de cela nous dérapâmes le long d’une pente avant de finir par chuter dans la neige. Kita m’installa entre des rochers avant de me recouvrir de neige. Impuissante, je ne pouvais lutter. Voyant que je commençais à paniquer il m’embrassa sur le front en me promettant de revenir le plus rapidement possible. Alors que je l’entendais s’éloigner je réprimais l’envi d’hurler son nom. Qu’essayait-il donc de faire ? Je le senti se diriger vers les dix auras avant de s’éloigner brusquement vers l’est. Elles s’élancèrent à sa poursuite sauf l’une d’entre elle qui se détacha du groupe pour se diriger vers moi. Je senti mon cœur s’emballer brusquement. Sans défense contre une éventuelle agression je me repliais sur moi-même en me faisant la plus petite possible. Cela n’empêcha nullement l’étranger de se rapprocher de l’endroit ou je me cachais. Je l’entendis s’esclaffer d’un rire gras avant de se précipiter dans ma direction. Il attrapa ma couverture puis la retira brusquement.

-Je savais bien que j’avais vu quelqu’un sur le dos de ce type. Hein ? Merde c’est quoi cette horreur ?

Je senti ses doigts se resserrer autour de mon cou. Manquant de faire une syncope j’enfonçais mes griffes dans son torse. Je me souvenais à peine avoir bougée le bras. Je me retrouvais à présent avec la main collée contre ses organes vitaux. Il se passa ensuite une chose des plus étranges. Une vague de chaleur partant de ma paume inonda tout mon être. Je ne pu que frémir de plaisir en sentant cette délicieuse sensation me submerger. Je senti l’odeur acre du sang émaner du pauvre homme. Celui-ci en vomit un flot. Je senti le liquide chaud dégouliner le long de mon bras. Ses organes semblaient glisser entre mes griffes pour disparaître je ne sais ou. A bout de souffle, tremblant et ruisselante de sueur je perdis connaissance. Je sombrais une nouvelle fois dans les limbes. Sauf que cette fois-ci je finis par me poser sur une surface de glace. En ce lieu le froid parvenait à m’atteindre. Je me relevais puis regardais tout autour de moi. La surface gelée ne s’étendait que sur une dizaine de mètre environ. Le reste n’était que ténèbres. La neige y tombait en continu, silencieuse, et froide. Je remarquais la présence d’un étrange personnage se tenant assis les jambes croisées devant une imposante porte de glace. Je le reconnu immédiatement. Il s’agissait d’un des principaux acteurs d’un de mes anciens livres. Habillé tel un dandy, la couleur grise prédominait sur ses vêtements. Chapeau haute forme se trouvait sur sa tête. Il portait également une écharpe en soie mauve autour du cou. De fines lèvres reposaient sur ce visage enfantin. Ses longs cheveux d’un blond pailleux étaient plaqués de chaque côté de son visage et cachaient ses yeux. Sa petite taille paraissait parfaitement l’accommoder. Me faisant face, il semblait parfaitement à son aise dans cet environnement.

-Yosh mein dorn! Es-tu venu ouvrir la porte ? dit-il d’une voix au ton mélangeant tous les genre d’âge et de sexe en même temps.
-Qui…Qui êtes-vous ?
-Je ne suis que l’ombre de ta conscience mein dorn. Il réajusta son chapeau, puis me souris d’une manière des plus intrigantes.
-Pardon ? Qui y’a-t-il derrière cette porte ?
-Oh. Content que tu me poses la question mein dorn. Je n’en ai pas la moindre idée !! Dit-il, plein de vigueur en me souriant de plus belle.

Il se décala sur le côté pour me laisser passer et s’inclina dans une brève révérence au moment ou je passais devant lui. Plus je m’approchais de la porte et plus la température semblait baisser. Je finis par poser ma main dessus. Celle-ci s’ouvrit en silence avant de m’engloutir. J’entendis le gamin ricaner avant d’être plongé dans un enfer de souffrance. Je ne sais combien de temps cela dura, mais je cru en perdre la raison. Comme si toute la douleur cumulée en moi depuis ma naissance resurgissait brutalement. Lorsque cela prit fin, je repris connaissance je ne sais ou. Les rayons du soleil m’éblouir. Je dus me protéger les yeux avec ma main. Je restais alors figé d’étonnement. Ce n’était pas le fait d’avoir retrouver la vue qui me stupéfiais. Mais le fait d’avoir une main. Une main humaine. Les griffes avaient disparu pour laisser place de longs doigts fins. Ma peau n’était plus grise argenté mais aussi pâle que la neige. Je me relevais avec difficulté pour mieux contempler ces changements insoupçonnés. Le mot magnifique paraissait le plus approprié. Je venais de retrouver chacun de mes membres. Je venais brusquement grandit, ma poitrine paraissait plus… plus ample. J’affichais désormais les formes d’une belle jeune femme. Plus de griffes, plus de corne rien… Je me demandais s’il s’agissait réellement de moi. Je ne savais ou donner de la tête. Je me sentais à la fois fébrile et complète. Cette sensation de manque qui me rongeait depuis mon adolescence venait de cesser. Je me trouvais à une dizaine de mètre du lieu d’où je venais de perdre connaissance. Les jambes engourdies, je dus ramper entièrement nue dans la neige pour retrouver mes affaires. Lorsque je retrouvais l’étranger, je manquais de pousser un cri de dégoût en découvrant son cadavre nécrosé. Il apparaissait comme entièrement replié sur lui-même en un point bien précis… Prit d’une légère nausée je renvoyais mon repas d’hier soir. Je continuais d’avancer vers la couverture placée entre les rochers. Je mi enveloppais pour qu’elle m’apporte une présence. Seul dans la neige je cherchais à comprendre ce qu’il m’arrivait en fixant nerveusement les paumes de mes mains. Bien que n’aillant plus l’apparence d’un monstre je ne m’étais jamais senti aussi peu humaine. Les genoux rabattus contre la poitrine, les larmes aux yeux, je me voyais telle une abomination. Je remarquais alors un objet briller dans la neige. Il s’agissait du pendentif offert pas Kita. Mes pensées convergèrent instantanément vers lui. Je ne parvenais guère à sentir son aura. J’appréhendais qu’il lui soit arrivé malheurs en voulant me protéger. Lorsque mes jambes me le permirent je partis aussitôt à sa recherche. Je le cherchais pendant de longues heures au quatre coin de la montagne. Après deux jours passés sans me nourrir je finis par renoncer. N’aillant pas trouvée de dépouille j’espérais qu’il soit encore en vie. Le village avait été détruit pendant l’attaque. Je me retrouvais seul face au monde, face à la guerre, face à la faim, face à la souffrance. Je ne me sentais guère de taille à faire face à tout cela. Ce fut la vue du pendentif qui me redonna courage. Kita aurait voulu que je vive. Après avoir séchée mes larmes et attachée le bijou autour de mon cou je décidais de prendre pour nouveau nom les initiales au dos de celui-ci. « Y.A » Yoko Alighieri.

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Je poursuivis ma route sur ce vaste sentier qu’est la vie. Je sentais mon esprit se renforcer de jour en jour. Je fis d’innombrable rencontre. Certaine futile, d’autre inoubliable. Où que j’allais la guerre ne cessait de faire rage. Et je continuai d’avancer sans regarder derrière moi. Je découvris que je n’étais pas n’importe quel type de monstre. J’existais uniquement pour tuer. Toutes mes aptitudes convergeaient vers cet unique but. Je n’ai jamais laissée cette partie là de moi prendre le dessus. Je faisais tout pour rester la plus humain possible. Je recommençais à vieillir bien que toujours aussi lentement. Je calculais qu’il me faudrait attendre environ deux cents quarante ans avant de mourir de vieillesse. Mais j’ignorais encore quelle direction allait prendre mon évolution. Le temps semblait s’écouler trop lentement à mes yeux. J’étais condamnée à voir mourir tout ceux que j’aimais. Même mon époux Yan ne pourrait y échapper. Cette perspective m’angoissait plus que tout. Je ne supportais plus fait de posséder une si longue existence. Je voulais vieillir et mourir à ses côtés. Comme toute femme normal ferait avec son mari. Il lui arrivait de plaisanter en disant qu’il s’estimait chanceux d’être l’époux d’une femme qui resterai toujours jeune et belle. Au fond lui aussi s’inquiétait. Il ne voulait que mon bonheur et je ne voulais que le sien. Tout s’éteignit lorsque la maladie finie par l’emporter. Au bout du compte ce fut moi qui garda le souvenir d’un mari jeune et plein de vie. Je poursuivais alors mon existence solitaire dans ce monde nuageux souillé par le sang de la guerre. Je finis par prendre véritablement part aux conflits. Ma force permit à mon pays de remportée de nombreuse bataille. Les envahisseurs furent repoussés par delà les frontières. Il ne restait plus qu’un groupe de mercenaires masqués qui continuait de semer les troubles dans les montagnes. Je m’y rendis bien décidée à mettre terme une bonne fois pour toute avec ces conflits. Je n’eu aucun mal à les débusquer ainsi qu’à tous les tuer. L’un hurla en me traitant de monstre avant que je ne l’achève. Seul le chef demeurait encore en état. Je sentais émaner de lui une aura des plus malsaines emplie de rancœur comme de haine. Il tenta de prendre la fuite mais s’arrêta face à un précipice. Sans qu’il n’ait le temps de réagir je bondissais sur lui, le lacérant de par et d’autre avec mes griffes. Il envoya sa hache dans une tentative désespérée. Je lui tranchais le bras sans hésitation, laissant la lourde arme retomber dans la neige. Je pris un peu de recule pour lui asséner le coup fatal quand son masque se brisa. Je le reconnu rien qu’à ses yeux. Je les avais toujours imaginée ainsi. Une expression ténébreuse creusait son visage. Kita… Comment avait-il put changer à ce point ? Je m’arrêtais brusquement pour lui montrer mon pendentif. Il parut brusquement surprit. Il tendit la main vers moi. Le sang coulait à flot de chacune de ses blessures. Le sol se déroba sous ses pieds pour le précipiter dans le gouffre. Je m’élançais à sa suite en hurlant son nom. Et non plongeâmes dans les ténèbres. Je parvins à le rattraper et me servit de mon corps pour le protéger de la chute. Le choc fut étonnement violant mais je survécu. Lorsque je repris Kira dans mes bras je me rendu compte qu’il était mort. Je posais mon front contre le ciel avant de fondre en larme.

Depuis ce jour fatidique je ne fus plus jamais la même. Je voulus repartir à zéro en quittant le pays malgré le fait que je supportais mal les environnements chauds. Je décidais donc de partir pour le pays de la pluie. Situé pratiquement à l’autre bout du Yuukan j’espérais pouvoir oublier. Je parti un jour d’orage avec le peu d’affaire que je possédais. Ce qui m’attendait là bas ne fut guère mieux que dans mon ancienne vie. Sauf que je possédais la maturité pour y faire face. Je connu de nombreuse bataille. Je participais à celle qui fit l’avènement des Sanins tout comme celle qui entraîna la chute de la Salamandre. Je vis l’enfant dieu s’élever jusqu'à son zénith avant de s’éteindre dans l’ombre flamboyante du crépuscule. Je fis la rencontre Aikorama. Un homme plus qu’intriguent dont je finis par tomber profondément amoureuse. Les débuts ne furent pas faciles. Nous passions le plus clairs de notre temps à nous disputer. Avec le temps je finis pas découvrir l’enfant qui se cachait sous se regard sévère. Il me raconta que lui n’on plus n’était pas originaire de ce pays, qu’il appartenait au clan de la forêt. Je lui racontais également une partie de ma vie, bien qu’inventant certain détail pour qu’il ne sache ce pas tout. Je redoutais sa réaction s’il apprenait la vérité, car depuis toutes ces décennies ma véritable physiologie venait encore évoluée. Lorsque la quatrième grande guerre éclata Aiko parti sur le front tandis que je restais au village ne pouvant m’éloigner du climat pluvieux du pays. Il trouva cela plutôt curieux mais parut soulagé de savoir que je resterais en sécurité. Les adieux furent déchirant je ne pensais pas supporter le nouveau deuil d’un être aimé. Après une nuit d’amour il parti avec nombre de shinobi. Mené par l’ange de l’enfant dieu ils partirent pour le pays de l’herbe. De mon côté je devais assurer la protection du village pendant l’absence des hommes. Evidemment une armée de renégat profita de l’occasion pour tenter d’assiéger le village. J’organisais les défenses du mieux que je pus, mais une brèche finit par s’ouvrir laissant entrer une trentaine nukenin. Je parti les arrêter seul avant qu’ils n’atteignent le centre vrille. J’en tuais un. Des expressions d’horreur se lire sur leur visage lorsqu’ils virent mes griffes s’allonger pour transpercer ma victime. Ils me traitèrent de monstre avant de sournoisement m’encercler.


-Allé salope. Tu ferais mieux d’abandonner si tu ne veux pas trop souffrir. Je te promets d’épargner ton joli visage.

-Abandonner… Souffrir… Un enfant comme vous ne devrait pas utiliser de tel mot.

Sur ses mots mon corps se mit à muter. Une aura ténébreuse m’enveloppa tandis que les écailles sur ma peau. Me membre se déformèrent dans une symphonie de craquement. Je me relevais m’habilement sur mes sabots.


Spoiler:

Spoiler:


-Laissez moi donc vous montrer ce qu’est le désespoir !!

Code des règles: x)


Dernière édition par Yoko le Jeu 16 Sep - 18:10, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptyMar 13 Juil - 13:35

Terminetos !! Normalement l'histoire était censé être plus complète mais je suis trop pressé de rp. J'arrangerais cela un jour. En attendant je pense qu'elle doit suffir pour le grade demandé. x3
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MessageSujet: Re: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptyMar 13 Juil - 16:39

Yosh!

Bon je connais ton niveau et je sais que tu vaut largement le grade de chef de village, je te valide donc de ce pas. Mais n'oublie pas de compléter ton histoire bien sur =)
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MessageSujet: Re: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptyMar 13 Juil - 16:44

j'ai adoré l'histoire ^^ donc bah validée et puis tu connais la suite ^^
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MessageSujet: Re: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptyMar 13 Juil - 16:45

Non mais l'histoire est terminée. xD Sauf qu'a l'origine elle est bien plus longue et plus complète ^^
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MessageSujet: Re: L'ombre du désespoir...   L'ombre du désespoir... EmptyMar 13 Juil - 16:47

Oui oui c'était ce que je voulais dire par complétée. Sauf si tu as la flemme lol. Fin bon quoi qu'il en soit, t'es Chef D'ame, tu fais c'qui t'plait lol


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