[Contexte + 9 ] Imprévue... Ou prévision ? Qui sait ! [Tokuro]

Dans un magnifique roulé boulé, Xerxes dévala une longue pente rocheuse avant de se manger le sol. Tout ankylosé, il resta dans une position peu probable. A la place de sa tête, une jambe. Au niveau du tibias de cette dernière, un bras. Le reste, indescriptible. Un meli melo de membre avait remplacé le maître chapelier. D'ailleurs, son couvre chef ne devait plus être en bonne forme vu la masse qui s'était abattu sur lui... Cette perte remarquée, Break se mit à se tortiller dans des mouvements tous plus incohérent les uns que les autres jusqu'à se retrouver debout. De sa main droite, il se saisit de sa canne tandis que d'un coup de pogné de sa gauche, il remit en état son couvre chef avant de le remettre à sa place. De nouveau présentable, il porta son attention au décor qui lui faisait face.

Devant lui, une énorme plaine s'étendait à perte de vue. L'herbe qui la parcourait été recouverte d'une fine couche de givre signe d'une froide journée. La nuit avait été sans nuage, mais le jour qui s'annonçait en était couvert. Fort heureusement, il n'était pas de pluie. Ce décor peu commode intriguait Xerxes. Cela ne ressemblait pas du tout au village de Kumo ! S'était la première fois qu'un de ses portails ne l'avaient pas mené à bon port. Un fait tout aussi inquiétant qu'intriguant... Il lui faudrait enquêté en Abysse, mais pour l'instant, il allait se dégourdir les jambes. Et puis, il n'était pas près à retenter une chute pour finir dans la position inconfortable de son arrivé. Sans savoir où il se trouvait, le chapelier fou se mit en marche. Aucun point d’arrêt fixé. il allait juste marcher tout droit.

Après, quarante-sept minutes et trois secondes, Break aperçut un autre humain qui se promenait dans ces étendues désolées. Ce dernier était vêtu d'une imposante armure et semblait se diriger vers... En faites, il en savait rien... Il ne savait même pas où il se trouvait alors détermine la destination de l'inconnu... Cela lui était impossible ! Mais peut-être que la personne connaissait le nom de ce lieu ! Peut-être qu'il était un marchand itinérant vendeur de gâteaux ! Oh oui, plein de gâteau qu'il lui donnerait ! Cette idée aviva une vague lueur dans l'oeil unique du chapelier qui se mit à courir comme un déjanté en criant les mots :

"-Attendez-moi les gâteaux ! Papa est là !"

Et ce fut ainsi que Xerxes Break, le chapelier fou dépassa l'inconnu... Avant de faire demi-tour pour s'enquérir de la merveilleuse marchandise qu'il possédait.

La nuit était belle, le géant que j'étais avait bien profiter des étoiles et de la lueur de la lune pour avancer vers ma futur destination. J'avais traverser le pays du Bois, où j'avais d'ailleurs fait une rencontre des plus intéressante, et j'étais à présent sur les terres de Kiri, dans la grande plaine qui amenait peu à peu vers le village. Mais forcément, comme depuis mon départ d'Iwa, aucun de mes trajets ne semblait vouloir se passer tranquillement, sans encombre, je ne pouvais pas marcher juste avec moi même et mes pensées.
Cela commençait d'ailleurs à m'agacer. Et il semblait que cette rencontre n'allait pas être anodine non plus.

Un homme vêtu bizarrement et portant une poupée sur l'épaule, accouru vers moi en brayant quelque chose dont je ne fis guère notice. Mais les règles de bienséances m'imposait par contre de lui répondre.

" Je ne vois pas de quoi vous voulez me parler, je ne suis guère un marchand. A présent veuillez m'excuser, mais je suis attendu. "

Et je le dépassais, tout en prenant soin de le regarder de bas en haut, après tout, un être aussi étrange devait forcément caché quelque chose. De plus, il était fort probable que ma formule de politesse ne soit pas suffisante pour écarter cet inopportun de mon chemin. Je marchais paisiblement de plus, après avoir trop couru.
En outre, un temps couvert comme celui ci, les nuages ne semblant pourtant pas menaçant, annonçait forcément de la pluie sur Kiri, comme à l'accoutumé. Mais je n'étais pas là pour parler du temps qu'il allait bien pouvoir faire. J'étais attendu, ou du moins, j'allais faire en sorte de rencontrer quelqu'un qui serait intéressé par les récentes informations que j'avais obtenu.

Mais il fallait aussi faire attention à ne pas croiser de Kirijins trop curieux ou voulant faire preuve d'une trop grande autorité, où la mission que je m'étais moi même donné se verrait compromise. Et je n'avais pas vraiment dans l'idée de rentrer également dans le Bingo Book de Kiri ... J'étais d'ailleurs d'humeur calme en ce bon matin. Cela était surement une bonne chose pour l'étrange homme qui m'avait interpellé.

Ayant fit demi-tour, Xerxes se trouvait désormais devant celui qu'il prenait pour un marchand de gâteau. Pouvant détaillé l'inconnu sans aucun problème, il commença à douter de la profession qu'il lui avait attribué. En effet, il était peu courant qu'un commerçant se promène en armure et cache son visage sous un masque. De plus, il ne voyait aucune charrette de marchandise. S'était problématique. Car s'il s'avérait qu'il s'était trompé, il allait devoir s’excuser ! De plus, quelqu'un portant une telle armature ne devait pas être très commode. Autrement dis, il risquait de s'être mis en situation délicate...

" Je ne vois pas de quoi vous voulez me parler, je ne suis guère un marchand. A présent veuillez m'excuser, mais je suis attendu. "

Rectification, il s'était mis dans une situation délicate... Quoique, il ne semblait pas se préoccuper du maître chapelier. Bizarre. Habituellement, on tentait de lui en mettre quelques une à cause de son apparence peu commune et du fait qu'il passait la majorité de son temps à causer des problèmes. Mais là, rien. Même pas de l'étonnement, juste une banale parole demandant à Xerxes de disposer. Étonnant ! Il lui fallait connaître le nom de ce gentil damoiseau ! Mais avant, il allait devoir s’excuser.

" Veuillez me pardonnez messire... Le soleil a du me taper sur la tête et je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. Si cela n'es pas indiscret pourriez vous me livrez votre nom et votre profession que je vous remercie pour votre clémence sur ce mépris comme il se doit ? Je vous en serez très reconnaissant, car pour moi il n'y a rien de pire que de ne pas reparaît ses erreurs. "

Un peu pompeux, mais souvent efficace. Sauf sur ses compagnons d'asiles qui ne comprenait pas le moindre mot. En l’occurrence, l'inconnu ne semblait pas l'être. Quoique... Bah, s'était sans importance. Au mieux, il aurait sa réponse, au pire un coup. Il préférait la première solution, mais la deuxième était pas si mal. Seul l'avenir le dira ! Ou sa mémoire... En effet, plus les secondes passées, plus l'inconnu lui semblait connu. Il avait déjà vu cette tête mais où ? Sa mémoire lui jouait des tours une nouvelle fois, il espérait que cela ne serait pas mortel.

Je n'avais pas fait quelques mètres que l'inconnu me rattrapa et me tint un langage qui eu le dont de ne point me déplaire. L'homme était bien courtois, bien plus d'ailleurs que je ne l'avais été. C'était un genre d'attitude que j'appréciais, d'ailleurs, nul ne pouvait refuser les excuses d'un homme s'était simplement fourvoyé. Qui plus est que celui ci ne semblait pas forcément en pleine possession de ses facultés mentales, mais ça rien ne pouvait me l'assurer.
Dès lors, j'avais décidé de lui répondre. De toute façon, toute tromperie serait synonyme de représailles. J'avais garder le même ton, et je déclamais alors ces mots :

" On me nomme Tokuro. Je n'ai réellement de métier, mais on pourrait dire qu'en ce moment j'exerce celui de messager. Du moins, en quelques sortes ... Je vous retourne également la question, comment dois-je vous appeler ? "

Après tout, il était plutôt rare de trouver des gens en ce monde faisant preuve d'une tel politesse, le souvenir de son nom allait dans quelques éventualités au moins me donner quelconque satisfaction, un bon souvenir en quelques sortes.
De plus, cet étrange personne allait peut-être pouvoir devenir un compagnon de fortune, vu une certaine passion de ma part pour les échanges de pensées et de point de vues. Car son caractère étrange et farfelue n'était pas si dérangeant, du moins, je préférais cela à un manque de courtoisie ou à une arrogance certains.
J'attendais évidement la réponse de l'inopportun, qui ne l'étant finalement pas tant. Ayant également d'autres questions à lui poser. Et j'imaginais bien que lui aussi allait surement se montrer plus curieux.

Sans tarder, l'inconnu répondit au chapelier fou :

" On me nomme Tokuro. Je n'ai réellement de métier, mais on pourrait dire qu'en ce moment j'exerce celui de messager. Du moins, en quelques sortes ... Je vous retourne également la question, comment dois-je vous appeler ? "

Tokuro... Tokuro... Ça y est ! Il se rappelais enfin pourquoi l'inconnu ne lui était pas tant mystérieux. Lors de son dernier passage à Iwa, il avait appris qu'un ANBU avait causé quelques "problèmes" au tsuchikage notamment en assassinant le chef de sa division ainsi qu'en divulguant des informations confidentielles. Comment Xerxes savait tous cela ? Pour le meurtre, rien de plus facile ! Un petit verre, quelques pots de vins et le tour était joué. Pour les documents, il en avait intercepté plusieurs avant de les rendre à leur destinataire. Fait inconnu à ces derniers. D'ailleurs, il doutait que le samurai apprécie cette action. Le maître chapelier en garderait le secret, mais cela ne l'empercherait pas de remercier le déserteur :

" Enchanté... Monsieur le messager, dit le chapelier fou avec une révérence ridicule. Je me présente : Xerxes Break, le chapelier fou. Je ne suis qu'un banal roturier qui se promène par mont et par vaux à la recherche d’évènement pouvant attiser ma curiosité. Ah ! Et sur mon épaule se tient ma fidèle compagne de route : Emilie... "

En entendant son nom, la poupée se releva et coupa la parole à son compagnon :

" Bonjour, monsieur la boîte de conserve.

- Emilie, gronda Xerxes, ne t'adresses pas comme cela à monsieur Tokuro ! Montre lui plus de respect ! Après tout, il est victime d'un de mes comportements farfelues et se montre clément envers nous ! Allez, excuse toi !"

En faisant la moue la poupée lança :

" Très bien... Veuillez m'excuser monsieur le déserteur d'Iwa. Je ne voulais pas vous faire du tort. Désolé.

- Mieux, reprit Xerxes. Maintenant que les présentations sont terminées, j'aurait quelques petites questions à vous soumettre. La première est : où sommes-nous ? Car j'étais en route pour Kumo quand mon moyen de transport a eu des petits problèmes. Sans comprendre pourquoi je me suis retrouvé au pied d'une colline et dans cette grande étendue sans fin... Ensuite, comment puis-je vous récompenser ? Ah ! je sais ! J’exaucerais un de vos voeux quel qu'il soit, cela vous va-t'il ?

- Xerxes...

- Oui, Emilie ?

- Tu n'es pas un génie !

- Si, mais... euh... Voilà ! Monsieur Tokuro, s'il vous plait ne faites pas attention à ce moment d'écart, continua le chapelier fou gêné. J’espère que vous ne me jugerez pas trop vite et que vous ne m’empêchiez pas de vous remerciez. Je suis comme cela et rien ne pourra y changer... Si je suis une gêne dites le moi et je m'en irais, sinon... Puis-je vous tenir compagnie ?"

Sur ces mots, il se positionna à côté de l'ex-ANBU et passa son bras autour de celui de Tokuro.

" Copain ?"

Spoiler:

A vrai dire, il avait des manières de plus en plus étranges. Mais il me semblait bien que cela partait d'un bon sentiment. Par contre, je pouvais bien voir qu'il mentait, du moins par omission. En effet, il semblait avoir recueilli de nombreuses informations, ce qui pouvait se justifier par le fait qu'il était un voyageur, ou peut-être un peu plus que cela. Car il est vrai qu'une phrase l'avait trahi, une phrase de sa poupée en tout cas : déserteur d'Iwa. Je me demandais bien comment il pouvait savoir cela, il est éventuellement possible qu'il y soit passer au moment ou peu après mes méfaits. Je me renseignerais plus tard. Et puis il faut dire que je n'avais eu que peu d'information sur lui, alors qu'il semblait en avoir sur moi. Ce n'était pas une situation idéale ...

En outre, il pouvait éventuellement se montrer d'une utilité quelconque dans la suite de ma quête, si l'on pouvait appeler cela une quête. Mais la n'était pas la question. Il continua son étrange discours, me posant encore quelques questions. Aux quelles je répondis :

" Nous sommes sur les terres du pays de l'Eau, non loin du village caché de Kiri.
J'imagine que oui dans un premier abord vous pouvez m'accompagner, mais je me verrais dans l'obligation de vous quitter, devant retrouver une certaine personne."

Pour la dernière question, je retirais tout d'abord son bras du mien, sans pour autant me montrer agressif, et lui jetais un regard réprobateur en signe de réponse négative, je n'étais pas vraiment du genre à faire "copain-copain". Et c'est d'ailleurs lorsque je l'avais repoussé que je remarqua quelques chose de plutôt étrange. Celui qui s'était présenté sous le nom de Xerxes semblait en effet être particulièrement fantomatique, en effet, je n'arrivais à déceler aucune présence en lui, ni aucune chaleur. Était-ce encore une capacité dont je ne connaissais pas la nature ? Fort possible, ou pas du tout. Il semblait être là, sans vraiment y être.
Une sensation étrange s'empara de mon corps, j'avais cru être fou l'espace d'un instant. Puis je me mit à sourire derrière mon masque ...

" Vous semblez être au courant d'un peu tout ce qu'il se passe dans ce terrible monde, mon cher Xerxes Break. Vous êtes bien mystérieux, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je partage votre esprit de vagabondage. La liberté est quelque chose de fantastique ...
Je vous invite à présent à continuer la route, nous pouvons après tout parler en marchant. Il n'est pas convenable de faire attendre les gens, même si dans mon cas la dite gens ne m'attend pas. "

Puis je me remis à rire, trouvant un penchant humoristique à ma dernière phrase. Cet homme avait eu le don d'égayer ma journée, peut-être était-ce le vœux qu'il m'avait promit de réaliser ?

" Nous sommes sur les terres du pays de l'Eau, non loin du village caché de Kiri.
J'imagine que oui dans un premier abord vous pouvez m'accompagner, mais je me verrais dans l'obligation de vous quitter, devant retrouver une certaine personne."

Sur les terres de l'eau, non loin de Kiri... Rien à voir avec la destination où il aurait du se trouver ! Cela l'intriguait de plus en plus... Comment s'était-il retrouvé là ? Pourquoi ? Était-ce un signe du destin ou bien encore un des jeux d'Elle ? Y-avait-il une perturbation dans le yuukan qui altérait la dimension d'abysse ? Une enquête, il devait mener ! Mais avant, il profiterait du voyage avec son nouveau compagnon de route, car il n'était pas sûr de pouvoir utiliser son moyen de transport sans risque. Il avait été chanceux de se retrouver dans ces plaines et non dans une zone au climat peu enviable tel qu'un volcan ou une zone arctique...
Tokuro se dégagea gentiment de l'emprise du chapelier fou, lui montrant qu'il n'était pas près de faire copain-copain. Tant pis, il en chercherais un quand il se quitterait, car le nukenin avait bien précisé qu'il voyagerait ensemble momentanément.

" - Vous semblez être au courant d'un peu tout ce qu'il se passe dans ce terrible monde, mon cher Xerxes Break. Vous êtes bien mystérieux, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je partage votre esprit de vagabondage. La liberté est quelque chose de fantastique ...
Je vous invite à présent à continuer la route, nous pouvons après tout parler en marchant. Il n'est pas convenable de faire attendre les gens, même si dans mon cas la dite gens ne m'attend pas.

- Vous avez raison, très chère confrère ! Reprenons la route, nous aurons tout le temps de discuter de tout et de rien en marchant. De plus, vous me semblez très perspicace et doté d'un semblant d'humour ! Voyager avec vous va être d'une joie exquise ! J'ai hâte que nous débattions de la taxe qu'impose certains village sur les gâteaux. Je trouve ça tout bonnement honteux que l'on fasse payer cette friandise ! A croire qu'il nous prenne pour de simple "remplisseur de caisse" ! Les gâteaux ne doivent pas être utilisé d'une telle façon ! Comment peut-on souiller ce présent divin pareillement ! C'est une honte, que dis-je... Un blasphème !

- Je n'aurais pas dis-mieux, renchérit Emilie. Surtout celle sur l'Akatsuki qui est deux fois plus haute !

-Tout à fait ma chère... Et pour remédier à ce problème, j'ai décidé de faire passer une pétition !"

Sur ces belles paroles, Xerxes sortit de sa poche un vieux morceaux de papier taché par ce qui semblait être des restes de gâteaux. Quand il s’apprêtait à le tendre au samurai, il se ravisa et refouilla dans sa poche. Après avoir sortit plusieurs friandises et les avoir rangé prestement, il parvint à trouver celle qu'il cherchait : un gâteau noir parsemé de nuages rouges.

"- Tenez, dit-il en le tendant à son compagnon, goûtez-moi donc ce délice ! Il n'y a pas meilleur met en ce monde à mon humble avis... Et si vous êtes conquis, peut-être accepteriez vous de signer la pétition ! Certes, pour l'instant, seul moi et Emilie ont signé, mais avec le temps, nous atteindrons le milliers voir le million ! Et nous pourrons enfin rendre au gâteau sa juste place !"

Un gâteau, qu'allais-je pouvoir bien faire avec, je ne le mangeais pas, mais le glissait, bien emballer, dans mon habit. Pour moi tout cela était plus une perte de temps qu'autre chose, or le temps n'était pas une chose que je pouvais me permettre de perdre, du moins, pas dans ce genre de situation, car j'étais plus ou moins rechercher, je vous remémore.
Je ne voulais pas non plus paraitre discourtois, mais il est vrai que j'avais d'autres préoccupations que la survie de gâteau dont je ne connaissais jusqu'alors pas l'existence.
En outre, la route jusq'à Kiri durerait encore un petit moment, je redoublais donc le pas, et voyait que le fameux Xerxes me suivait sans trop de problèmes. J’espérais que mon silence par rapport à sa proposition, malheureusement inintéressante de mon point de vue, ne l'avais pas vexé, mais il devait surement s'en douter, après tout, seul lui et sa poupée avaient signé ...

" Vous m'excuserez, mais je suis navré de vous apprendre que j'ai des préoccupations plus importante que les gâteaux, aussi bon soient-ils ... "

Je pouvais bien voir une légère note de déception dans son regard, mais il conservait tout de même son large sourire. Étrange personnage ...
Pendant ce temps, nous nous étions très grandement rapproché du village caché de Kiri, j'allais devoir prendre mes précautions. Et il serait plus prudent que je ne rentre pas chez ces sanguinaires Shinobi accompagné d'une personne si ésotérique. Surtout que moins non plus je ne passais pas inaperçu il fallait dire.
Mais ce n'est que dans Kiri que je pouvais espérer la personne que je convoitais, ou du moins des informations la concernant, c'était une étape importante pour me rapprocher de mon but.
Car dans la vie des Shinobis, tout n'est qu'objectif à atteindre : devenir plus fort, survivre, traquer ce que l'on cherche jusqu'à le trouver. Et ce dernier objectif me permettrais très certainement d'atteindre les deux premiers.

Nous approchions des portes du village, je pouvais apercevoir et ressentir la présence des gardes.
Quand à moi, je me présenterais comme un forgeron, j'espérais que cela me permettrait d'entrer sans que ces énergumènes soient trop curieuses. Je fit un signe de tête à Xerxès, comme un au revoir, et surtout lui faire comprendre qu'il ne valait mieux pas entrer ensemble, quitte à se recroiser à l'intérieur.

Pas de réponse... Pesait-il le pour et le contre ? Ou avait-il était tellement ému par la cause que je défendais qu'il en était resté sans voix ? Oui, aucun doute n'était possible ! Le mutisme dont il faisait preuve était du à l’émerveillement devant une...

" Vous m'excuserez, mais je suis navré de vous apprendre que j'ai des préoccupations plus importante que les gâteaux, aussi bon soient-ils ... "

Ou pas... Une lueur de déception passa dans mes yeux sans pour autant faire disparaître le grand sourire qu'arborait mon visage. Tant pis, je trouverais quelqu'un d'autre près à se battre à mes côté pour ce noble objectif. Au moins, j'avais essayé et comme le disait si bien Abysse : "Qui ne tente rien, n'a rien !". Abysse... Abysse ! J'avais complètement oublié la tâche qu'elle m'avait confiée. Cela sentait mauvais pour moi... Très mauvais. La dernière punition que j'avais reçu était... Rien que d'y penser, des frissons parcoururent mon corps. J'allais devoir rattraper le temps perdu d'une manière ou d'une autre. Mais comment ? Le passage subissait quelques problèmes et je ne pensait pas pouvoir tirer quoi que ce soit de Tokuro. La réponse fut apportée par le village de Kiri qui commençait à faire son apparition au loin. Là-bas, je n'aurais aucun problème pour accomplir ma mission.
Bien, il allait être temps de se séparer et mon compagnon semblait partager mon avis :

" - On dirait qu'il est temps de se quitter, Monsieur Tokuro. Ce voyage fut très agréable malgré le fait que vous ne soyez pas un grand bavard comme je le suis. J'ai à faire près du poste de garde à l'entrée, vous pouvez donc entrer sans avoir à craindre que ma compagnie vous fasse remarquer. Bien, j’espère recroiser votre route une de ces journées qui compose ma vie et je vous souhaite un bon voyage ainsi que vous trouviez ce que vous cherchez ardemment.

"- Au revoir... Monsieur l'armure et évitez de rouiller, ajouta Emilie."

Nos adieux furent très différents. Les siens silencieux et justes par des gestes, les miens... Très bruyant et surtout accompagné d'un de mes saluts dont j'avais le secret. Nous nous séparèrent, chacun se dirigeant vers un lieu différent. Lui dans le village et moi vers le poste de garde où je pourrais sauver mes fesses de la colère d'Abysse.

[Terminé]

ok rp terminé, +20 xp à vous deux ^^

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